Le mercredi après midi, la journée des enfants dit on. Après ma matinée passée au lycée, je m’étais simplement rendu à la maison, curieuse d’y trouver Charlie qui m’attendais pour le déjeuner. Sa présence m’avait déjà surprise alors quand je vit que la table avait été mise, je ne pût m’empêcher de le taquiner quelque peu comme j’aimer le faire.
Après le déjeuner, j’entreprit de faire la vaisselle quand on frappa à la porte. Voyant mon père se lever pour ouvrir, je poursuivit mes tâches ménagères avec assiduité. La stupeur pouvait surement se lire sur mon visage quand j’entendis le nom de notre visiteur: Alice Cullen. Mon cœur s’emballa, elle était surement venue pour Jasper, cela ne pouvait être que ca. J’allais enfin avoir des réponse, à moins qu’elle ne soit là dans le but de défendre son couple. Je ne voulait pas d’ennuis et espérait au plus fort que je n’en avait pas apporter au jeune homme qui m’avait si gentiment accordé un peu d’attention et de soutien.
Je me penchait un peu an avant tentant vainement d’entrevoir la demoiselle, a défaut je réussit à voir le visage de mon père, radieux et souriant comme rarement il le faisait. Il avait l’air d’apprécier la jeune femme, ce qui n’était pas étonnant puisqu’il portait le docteur Cullen en haute estime. Que j’étais bête, c’est pour cela qu’elle était là, son père l’avait surement envoyer passer un message au sheriff Swan. Il me suffisait de rester cacher dans ma cuisine pour échapper a la confrontation. Pourtant je ne pût me contenir et fît quelques pas en avant, sachant que trop bien qu’elle force m’y avait pousser, la curiosité. Aussi malsaine qu’on pouvait bien la dire, je devait voir Alice, c’était comme ca et c’est tout.

Alice m’avait vu jeter un œil en sa direction, j’avais l’air bien maline maintenant, qu’aller t-elle donc bien penser de moi! Normalement, je n’avait jamais de visite, étant une solitaire née, je n’avais jamais ramener quiconque chez moi, excepté lorsque ma mère m’y forçait persuader que s’était pour mon bien. Elle avait finie par se lasser voyant que je restait tous de même dans mon coin. De toute façon, il ne m’arriverait rien, Charlie était là et puis je sentais que la jeune femme était la pour une bonne raison, sans méchanceté. Elle arborait encore ce sourire si doux et agréable, elle était vraiment magnifique, les hommes pouvaient aisément envier Jasper. Quoiqu’il m’avait été évident que les gens ne souhaitaient pas approcher les Cullen omis quelque irréductibles amoureux, suffisamment fou pour croire à leur chance. En y repensant, Edward semblait libre lui.
Je me hasarda à regarder de nouveau mais cette fois le demoiselle me salua. Je fût surprise par sa vivacité, j’avais à peine avancée dans l’entrebâillement de la porte, me tenant à ce que je pouvait pour éviter de m’étaler tant je me penchait.

« Bonjour, Alice, lui répondis-je avec un grand sourire inspiré par son air si joyeux
-Ca va? lui demandais-je »

Question visant plus à me rassurer qu’à connaitre véritablement l’état d’esprit de ma convive. Je ne savait toujours pas ce qu’elle était venue faire ici et elle s’était bien garder d’en dire quoique se soit à Charlie. Mon père qui me lança un regard et s’éclipsa devant la télévision sans demanda quoique se soit de plus.

« -Comme un mercredi à Forks, lui répondis-je en levant les yeux de lassitude. »

Il était vrai que mon arrivée dans la bourgade m’avait apportée des connaissances, mais je restait tous de même chez moi le plus souvent. Leah avait été la seule avec qui j’étais sortie et ce fût qu’un simple hasard, je n’avais d’ailleurs plus de nouvelle depuis. Il faudrait que je tente de l’appeler ou pourquoi pas me rendre à son lycée, je pouvait faire cet effort, après tout on s’était plutôt bien entendue toutes les deux. Aux souvenirs de cette journée je me mis à sourire, nostalgique de la première amitié que j’avais jamais liée.
Alice restait sur la paillasson, tranquillement sans bouger dans un calme olympien. J’étais rassurée, elle était venue en pleine amitié mais elle devait bien avoir une raison. Je supposais en connaitre la contenance, Jasper. J’avais bien remarqué qu’il ne cessait de me fuir comme le reste de sa famille. Excepté peut être Rosalie et Emmett qui se contenter de faire comme si je n’existait pas, la rage que j’avais lu dans les yeux de Rose passée au oubliette. J’avais la sensation qu’Alice attendais que je lui parle de ce moment, elle me regardait détendue et accueillante. Il aurait été trop bête de ne pas saisir l’occasion, et puis la réaction de Jasper m’avait vraiment chamboulée, encore aujourd’hui je n’avais cesse d’y repenser. Je décidais donc de me lancer:

« - Comment va Jasper? Lui demandais-je en lui faisant signe de me suivre dans la cuisine. »

J’avais été un peu brutale dans ma demande, Alice avait dû ressentir mes attentes un peu trop présente à son goût. Tant pis, je suppose que j’aurais l’occasion de m’en expliquer. Pour le moment, je me sentait soulager de savoir que Jasper allait bien. J’aurais préférer pouvoir lui poser moi-même des questions sur son comportement mais puisqu’il voulait pas me voir c’est auprès d’Alice que trouverais des réponses. Tout du moins l’espérais-je. La douce voix d’Alice me sortie de mes pensées:

« - Qu'as tu de prévu cet après midi? »

Je partit malgré moi dans un rire qui venait bien du cœur, sa question me semblait si énorme! C’est une question que j’avais cesser de me poser des mon arriver chez Charlie. Oh il ne m’empêchait guère de sortir, a vrai dire il m’y encourageait, mais je ne trouvais pas l’utilité. En tout cas en dehors de la push et de Port Angeles pour sa bibliothèque. Je suis loin d’être du genre shopping, ou virée entre amie. Il aurait déjà fallut que je soit un peu plus ouverte et moins maladroite. Charlie me regarda d’un air surpris, content de me voir rire avec une Cullen, j’allais surement en entendre parler dès le départ de la jeune femme. Se pourrait il que Charlie et Mr Cullen ai comploté cette visite?
Peu importe, j’étais contente qu’ Alice soit là. Je lui faisais confiance et avait envie d’ être avec elle, cela me surpris moi-même. Il faut croire que tout arrive dans la vie. J’avais hâte d’entendre ce que la jeune femme avait à me dire, ou tout du moins la raison qui l’aura poussée a venir jusqu’ici. Je me servit un verre d’eau afin d’étancher la soif qu’avait provoqué mon rire.

« -pardonnes moi, je ne fais rien, tu veut de l’eau ou autre chose peut être? »

Et la sentence tomba, Elle me demandais de faire les magasins, du shopping entre fille! Mon dieu, mon pire cauchemar prenait forme sous mes yeux bel et bien grand ouvert. J’avais horreur de faire les magasins, s’était pour moi une véritable corvée! En règle générale, j’entrait en sachant tout à fait ce que je cherchais et en moins de 15 minutes, ma garde de robe était refaite et ceux pour au moins 6 mois, si ce n’est plus.
Je me fichais pas mal de ce que les gens pensaient de mon style, tant que j’étais habillée confortablement ca me suffisait bien largement. Il fallait maintenant que je trouve la façon correct de le dire à Alice et j’avais l’intuition que cela ne l’arrêterais pas. En même temps, il ne s’agissait que d’une sortie un mercredi après midi, une petite sortie, rien à voir avec un abonnement à shopping girl!

« Je dois t’avertir que le shopping et moi ca fait deux Alice, lui répondis-je d’un ton désolé mais ferme »

Elle avait beau être Alice Cullen, j’avais bien trop horreur du shopping. Je sentais le regard amusé de Charlie sur moi, pour une foi il pourrait m’aider tout de même. L’angoisse des magasins me prenait déjà…

Ca viens tout seul disait la belle Alice, même Charlie laissa échapper un rire en entendant cela. Elle ne me connaissait pas c’est évident, je supposais qu’elle apprendrais, peut être avions nous des points communs. L’idée de la sortie shopping ne me plaisait vraiment pas mais si je refusais, mon père en ferais tous un fromage s’était courut d’avance.
Je regardait Alice droit dans les yeux m’apprêtant à lui répondre quand soudain un grand sourire s’affiche sur son visage et ces yeux se mirent à pétiller de contentement et d’excitation. Qu’avait elle soudain? Je n’avais encore rien dit ni eut aucune attitude qui lui permettait de connaitre mes attention. J’espérais soudain très fort que je n’allais pas me jeter tout droit dans les bras d’une autre jeune femme exubérante. Cela m’étonnait bien de la jeune femme, je la voyait mal dans le rôle d’une excentrique avec son si doux visage, surement malicieuse mais rien de plus.
Le plus simple était de lui poser la question, probablement avait elle une anecdote qui lui revenait à l’esprit, ou alors s’était moi, je la faisait rire…

-Qu’Est-ce qui te fait tant sourire?

J’avais remarquée la vitesse à laquelle Alice s’était reprise, en un clin d’œil elle avait changée de visage, d’un magnifique sourire elle était revenu à son doux visage malicieux. Je fît mine de rien, ce n’était pas le moment de la fâcher, déjà pour commencer, Alice m’était sympathique même si je conservai un peu de recul à son égard ne sachant trop pour quelles raisons. Ensuite, elle pourrait m’expliquer la réaction de Jasper, ou au moins la sienne.
Je regardais Charlie qui haussait les épaules en souriant. Je supposais qu’il tentait de m’encourager à partir en intervenant pas en ma faveur. Soudain, une question me vint à l’esprit, et Rosalie, elle ne m’aimait pas, comment réagirait-elle en apprenant mon escapade avec sa sœur? Mon cœur s’accéléra quelque peu et un frisson me parcourra le corps.

-Tu sais, lançais-je, ta sœur ne m’apprécie pas franchement, cela se voit, et je ne voudrais pas que cela t’attires des ennuis.

Evidement, je ne mentionnais pas le fait que j’avais pas moi aussi envie de m’attirer des soucis et encore avec la jolie blonde. Il faut toujours se méfie des jolies filles parfaites, elles cachent bien des choses. Déjà que la famille n’était pas ordinaire alors il valait mieux rester méfiante. Bizarrement, cette attitude ne collait pas à mes envies, je voulait faire leur connaissances à tous.

-Ne te préocuppe pas de Rosalie.Les gens pensent que c'est une fille superficielle, froide...Mais quand on l'a connait bien,on sais que c'est une fille géniale ! me dit Alice.
-Et bien je suppose que tu est bien placer pour me répondre, li dis-je un peu genée d'avoir parlée de sa soeur ainsi.

Et bien cette foi, il était évident que rien ne m'empechait à sortir. Il faut croire que c'est un bon presage, si tenter que les presages existent, évidement.
J'essayait veinement de trouver une échappatoire, faisant fonctionner mes neurones à hautes vitesse afin de tomber sur l'excuse parfaite et irréfutable. Hélas, rien ne me venait et puis je n'aimais pas mentir de toute façon c'est une chose dont j'étas incapable. Certains n'arrive pas à sen empecher moi je ne réussisait pas à jouer la comédie, cela se voyait de suite. Tout éspoir me quittait, je me remontait le morale me disant que grâce à cette "ballade", j'en apprendrait plus sur la famille Cullen. Qui sait peut être pourrais-je même voir leur maison. Une violente sensatin de peur me pris le corps àcette idée, me prenant par surprise. Encore sous le choc, je posait ma main sur la table de la cuisine afin de trouver un peu de soutien. J'éspérais que ma visiteuse n'aurais rien remarquée, mais j'en doutais.

-Dans ce cas, je suppose que nous devrions partir de suite, lançais-je à la june femme.

Alice avait raison, nous devions nous depecher si on voulait arriver avant la fermeture des magasins. Enfin, personnellement cela m'aurait arranger mais je ne tenait pas à vexer ma visiteuse, elle avait l'air s enjouée à l'idée de partager ce moment avec moi qu'il aurait té plus qu'impoli de faire tout rater.
En moins de temps qu'il en fallut pour le dire, Alice avait dit au revoir à Charlie et disparut dehors, s'installant dans sa voiture, je compris qu je n'aurait pas non plus la chan,ce d'être la conductrice. En même temps, la voiture de la jeune femme était bien plus récente que le même et donc plus confortable, je ne pouvait pas lui imposer la vétusté de ma chevrolet, à mon grand regret.
Je monttais à létage afin de récuperer mon sac et me donner un coup de brosse a cheveux et de déodorant. De nouveau au rez de chausser, j'allais trouver Charlie et le remercia de son aide. Remerciement qu'il accueilla par un grand rire franc comme je lui avait rarement entendu, aumoin ca l'aura rendu heureux!
Je montais dans la voiture de la brunette et attacha ma ceinture, savourant sans l'avouer le moelleux des fauteuils.

-Bien, en avant chauffeur lui lançais je toute souriante.