La journée avait été longue, non que dis-je interminable! Dès mon réveil, j'avais compris que ce serait un jour sans comme on dit. J'avais du mal à m'intégrer dans ma nouvelle vie de lycéenne dans une petite ville hors du temps, hors de tout. Oh bien sur j'avais fait quelques connaissances plutôt intéressante et ... intrigantes et pourtant je regrettait ma vie d'avant. A Phoenix, je n'avais pas eut à me prendre la tête pour un jeune qui me fuyait après avoir semblé si sympathique ou encore aux regards furibond d'une adolescente mannequin tout droit sortie de vogue! Enfin bref, je ne savais plus quoi faire pour calmer mes inquiétude ou mes neurones en quêtent de réponses à des questions qui, si cela se trouve, n’avait pas lieu d’être. Non ca c’était impossible, je le savais que c’était pas net aussi surement que je m’appelait Isabella Swan! Je ne pensait plus qu’à ca, à eux, aux révélations qu’Alex m’avait faites. Bien qu’il était resté discret, il avait confirmer mes doutes sur l’étrangeté de la famille Cullen. D’ailleurs, je n’avait pas vraiment compris ces mises en garde, lui avait partagé un morceau de vie avec eux, chez eux dans leur villa et il se portait très bien! La famille était devenue mon obsession, je délaissait mes cours pour réfléchir encore et encore, observer chacun de leur mouvements. Plus le temps passait plus je me rendait compte de la chute que j’avais entamée, je ne savait pas ou j’allais, je sentait le danger et pourtant je voulais être près d’eux.

En rentrant ce soir la, comme à mon habitude j’avais préparé le diner, fais mes devoir en attendant Charlie. IL était arrivé à 19 heures après une journée harassante m’avait il dit. Une simple petite remarque sur mon plat et en moins de deux je me fâchait après lui. Hors de moi je n’arrivait plus à me calmer, le pauvre n’avais même pas le temps de me répondre, sans compter cette surprise que je pouvais aisément voir sur son visage. J’attrapais mon blouson et me dirigeais droit vers les bois. Chaque pas renforçant cette sensation de danger qui se logeait dans mon estomac. Et pourtant, pourtant, je continuait droit devant moi, tête baissée sans me retourner, sans me questionner et encore moi me raisonner. Les appels de Charlie me parvenait comme d’un autre monde, un écho à ma peur, je m’enfonçait encore un peu plus dans mon esprit pour me barricader de tous le monde extérieur ne pensant plus qu’à mettre un pied devant l’autre.

La nuit tombait vite à Forks, le froid venait avec elle, parfois avec la pluie. J’étais prisonnière de la fôret, incapable de m’arrêter, incapable de retrouver mon chemin. Décider à aller je ne sais ou dans le froid la nuit avec la brume qui semblait avaler les bois. Un rire nerveux montait dans ma gorge irritée par le froid, au fur et à mesure que ma peur prenait le dessus, je me sentait ivre, de liberté, de certitudes sans savoir pourquoi.