En ce dimanche matin, je m’étais levée dans une maison vide. Charlie avait laissé un petit mot sur le frigo m’indiquant qu’il était parti à son bureau afin de rattraper son retard sur différent dossier qu’il avait dû mettre de côté. En emménageant avec mon père, je savais que je serais amener à être seule réglièrement, et cela ne me dérangeais pas le moins du monde. Cela dit, Charlie poussait le vice un peu loin, c’était dimanche tout de même! Je décidais aussitôt que j’irais manger avec lui le midi, je nous ferais des sandwichs avec des crudités. De plus ca allait me permettre de voir l’endroit ou il travaillait. Après un copieux petit déjeuner, j’entreprit de faire mes devoirs, de cette façon je pourrais user de mon après midi à loisir. Ensuite un brun de ménage, rapide car on ne peut pas dire que deux personnes salissent véritablement une maison! Excepté nos emprunte de pas laisser au sol, le reste n’était que futilité. Une douche après, je préparais le déjeuner et passai un coup de fil à Charlie afin d’être sur qu’il ne serait pas parti en intervention ou chez les Black. Il paraissait content de ma venue, tout du moins il l’a semblait une fois que je lui avais assuré que j’allais très bien et que ce n’étais qu’un appel en vue de ma venue.

Ce moment partagé avec mon père fût l’un des plus agréable que j’ avais passé depuis mon arrivé. Un moment de complicité ou j’ai pu l’aider un peu et partager sa passion de la justice. Je saisie l’occasion pour lui parler de ma rencontre avec Leah et de mes inquiétude à son égard. Passant volontairement sur certains détails, je restais aussi muette que possible sur l’étrangeté de la demoiselle, mentionnant uniquement un état fiévreux et son inquiétude. Il fût heureux d’apprendre que je m’étais fait une amie et m’assura que Leah était du genre un peu sauvage et qu’il ne fallait pas que je m’inquiète de trop pour le moment, mais m’assura qu’il parlerait au Clearwater si cet état de fait perdurait de trop. Au alentour de quatorze heures, je me dirigeais vers ma Chevrolet, décidée à retourner à la maison ou une tournée de linge m’attendais, quand j’aperçut Emmett. Tête baissée, il venait vers ma direction. Les gens s’écartait sur son passage lui laissant tous le passage nécessaire pour qu’il puisse se sentir à son aise! De toute évidence, sa carrure impressionnait autant sinon plus que son nom de famille. Apparemment, il était seul, ce qui, à mon gout était une bonne chose, la carrure du jeune homme me faisait moins peur que sa chère et tendre! Au moment ou j’allais l’interpeller, je fût prise de doutes, et si il ne voulait pas me parler? La question trouvait une réponse aussitôt qu’il m’aperçu et afficha un grand sourire laissant apparaitre des dents divinement blanches.

« Bonjour Bella comment va tu? Tu arrives à rouler avec cette engin antique?, me lança le grand brun. »

En un bon, il fût assis sur mon capot, me regardant droit dans les yeux avec un regard taquin. Encore étonnée de la grâce dont il avait fait preuve pour sauter, je ne répondit pas tout de suite. Décidément, cette qualité avait l’air commune à toute la famille Cullen, j’en était convaincue bien que je n’avait pas rencontrée leurs parents. Je me sentais déjà relativement à l’aise avec le jeune homme, et ce malgré cette carrure impressionnante qui en effrayait plus d’un.
D’un regard que je tentait le plus discret possible, je m’assura que son amie n’était pas là. Il vaut mieux prévenir que guérir, je savais non je sentais qu’elle ne voulais pas entendre parler de moi et je ne voulais pas la contrariée! Je sourit, sans m’en apercevoir, à l’idée que la jolie blonde me fasse plus peur que son costaud de petit copain.

« Ca va merci, répondis-je enthousiaste, elle n’est pas neuve mais elle tourne à merveille lui lançais-je en faisant un signe de tête en direction de ma voiture. »

Voilà une proposition intéressante, mais je risquais de vexer Jacob. Après tous, c’est lui qui avait refait mon moteur et qui s’occupait de la Chevrolet depuis qu’il était en âge de le faire.

« -c’est une proposition que je n’oublierais pas, lui répondis-je aimablement.
-Bon je sais je suis nul pour engager la conversation ...me dit il. »

Nous avions donc un point commun, je n’étais pas plus douée que lui probablement même pire! Je trouvais qu’il se débrouillais déjà bien pour engager la conversation, et puis il n’avait pas hésiter à venir me parler contrairement à moi. Forks étant une petite ville, les gens prenaient le temps de discuter et de s’intéresser aux autres contrairement à la population des grandes villes. Emmett avait l’air de faire partis de ces gens qui aimait parler, pourtant lui et sa fratrie était bien plus discret au lycée. Ils n’accordait aucun regard aux autres, toujours ensemble dès qu’ils le pouvaient. Les réactions des élèves devant ma conversation avec Jasper me l’avait prouver, j’étais apparemment la seule à qui le Clan avait daigné adresser la parole.

« -Ne t‘inquiètes pas, je ne suis pas vraiment douée non plus, avouais-je gênée.
-A Phoenix je passait inaperçue et n’avais pas besoin de chercher à parler à qui que se soit, ce qui n‘étais pas pour me déplaire. »

Je replongeais dans mes souvenirs, tous ces bons moments que j’avais passés à Phoenix avec maman et Phil. Parfois même seule, je ne sortais pas souvent, mais parfois, j’allais dans un parc avec un bon livre et m’asseyais le long d’un arbre et je passait là quelques heures. Bercée par le chant des oiseaux et du vent dans les feuilles des arbres ou alors happée par ma lecture dans ce cas je n’était là que physiquement laissant mon esprit vagabonder au grés des mots. Personne ne s’occupait de savoir si j’allais bien ou si je voulais de la compagnie, chacun vaquait à ces occupations. Aujourd’hui, je ne pouvait plus faire cela, le temps à Forks ne me le permettais pas à mon grand désarroi, et puis je serrai probablement dérangée souvent par les connaissances de mon père qui souhaiterais que je lui passe un message.

« -Phoenix est une grande ville, pleine de bruit et de pollution, rigolais-je, enfin certains quartier sont très tranquille notamment aux abords du désert. Je n’avais pas d’amis, mais s’était volontaire, je n’en avait pas le temps ni l’envie, j’aime la solitude.
-Pourquoi aime tu être inaperçue? Me demanda le grand brun.
- Oh disons que je ne suis pas douée avec les gens, la communication n’est pas mon point fort. C’est un trait que j’ai hérité de Charlie, nous sommes deux solitaire. »

-Tu sais Bella tu va apprendre qu'à Forks on ne reste pas souvent seul car tu va très vite t'ennuyer Dit Emmett en souriant. J'ai remarquer qu'a ton premier jour tu a parler avec Jasper, me dit-il.

Le fait que Emmett me parle de ma rencontre avec Jasper me désarçonna, je n’aurais pas crue cela. Il avait plutôt l’air de prendre la vie comme elle viens sans se soucier des petits problème des autres. Je devais faire attention à ce que j’allais dire, je ne pouvais pas lui sortir que lui et le reste de sa fratrie avait l’air de vraie diable lorsqu’il me surveillait. A moins que ce ne soit Jasper qu’il guettaient, tiens, je n’y avait jamais pensé, j’ai toujours imaginée que s’était après moi qu’ils en avaient, mais si s’était après nous deux. Voila qui changeait beaucoup de choses, en tout cas à mon goût, pleins de nouvelles possibilités d’explications au actes du jeune homme blond étaient maintenant possible. Une maladie par exemple, et sa famille le surveillait de près ainsi que ces contacts ou alors était il très fragile. Ca j’en doutais, je n’avais pas ressentie cela en étant près de lui et il avais l’air si sur de lui. Tout se mélangeais tellement que j’arrivais à en oublier Emmett qui attendais que je daigne lui répondre sans s’inquiéter de mon étrange façon d’agir.

-Oui c’est vrai, il est venu à mon aide lors du cours d’Histoire.

Je sourit en repensant à ce premier cour, Le couple Alice-Jasper m’avait obnubilé tout au long de l’heure. Si il n’avait pas attiré l’attention du prof, j’étais bonne pour la présentation orale.

-Sais tu pourquoi… il est parti si vite,… dans le couloir…? demandais-je en balbutiant.


J’avais gardé mon regard rivé sur le sol de peur de la réponse et de la réaction d’Emmett, je ne voulais pas paraître trop curieuse mais j’avais le droit de comprendre. Seulement il n’était pas sur que les Cullen ait le même avis que la question et je craignais leur réactions, je devais faire attention, je le sentais. Ils n’étaient pas comme les autres, bien trop proches et parfais…

Timide hein? Tu parles la timidité n’expliques pas le fait de laisser quelqu’un en plan sans même dire au revoir! Et puis si ca avait été quelqu’un qu’il ne connaissait pas j’aurais compris, ca aurait été plus tangible mais la il s’agissait de sa famille! J’étais peut être maladroite mais pas idiote. Ma discrétion me permettait d’observer les gens qui évoluait autour de moi ainsi, je voyait et comprenait ce que d’autres ignorerait toujours. J’avait toujours eut l’esprit vif et aiguisé pour ces choses là, j’avais bien l’intention de me servir de ces facultés pour comprendre les Cullen.
De toute évidence Emmett se fichait de moi, pour qui me prenait il! Je sentais mes nerfs se maitre à vif et une sensation de frustration intense s’emparer de moi. Je détournait mon regard vers la rue afin de ne pas me laisser emporter et calmer ma colère. Il était tout à fait clair que je n’aurais pas de réponse auprès de la famille Cullen, juste des mensonges, tout au mieux, ils noierons le poisson comme on dit. J’aurais du m’en douter avant, je ne devais pas insister, je ne souhaitais pas mettre Emmett en colère puisqu’il paraissait apprécier ma compagnie. Il valait mieux que je me fasse moins intéressée et que je prenne plus le temps d’apprendre à les connaitre, si il me laissait faire bien entendu. Le seul bémol à devenir proche de cette famille s’était le regard des autres, autant les lycéens que les adultes de la ville. Tous semblaient si surpris de ce « rapprochement » que je resterait le centre des attentions pendant encore quelques temps. Parfois même, je serais mal vue, notamment auprès des jeune fille du lycée très attirées par les jeunes hommes Cullen qui se laissaient jamais approcher.
Peu importe, ca m’est égal, j’aimais se mélange de sensation que je ressentais près d’eux, entre envie et peur, aise et mal aise, attirée un peu plus à chaque rencontres.