En sortant de cours ce mardi soir, je décidais d’aller faire un tour à l’épicerie de Forks, plus par ennui que par nécessité. La journée m’avais semblée interminable malgré le beau soleil qu’il avait fait! Les Cullen, grand gagnant de la famille la plus étrange de Forks et de ces alentours avait désertée le lycée. Je les comprenais parfaitement, si j’avais pu en faire de même, je ne me serais pas fait prier! Il faut dire qu’aujourd’hui c’était cour de sport, deux heures consécutives. Une nouvelle fois je ressort avec des bleus partout sans compter le nombre incalculables de « fausses manipulations » du ballon. Bella Swan la désolation sportive totale de tout le conté et encore que dis-je probablement de tout les Etats-Unis. Par chance, le gymnase est déjà délabré, on ne remarquera pas sa démolition subite et soudaine par mon don indéniable au délabrement !
Massacrante, voila mon humeur du moment. Et ma mère qui restait injoignable, cela m’exaspérait, toujours quand j’ai besoin de soutien. Je n’avait qu’une envie fuir loin d’ici, loin de tout, et hurler, ah oui ça j’en avais vraiment très envie. Je devrais peut être songer à aller dans la forêt, se serait l’endroit idéal pour laisser échapper mon cri de guerre! D’ailleurs pourquoi étais-je dans cette état? Je ne le savais même pas, encore une chose que je ne me connaissait pas? En temps normale se sont les autres filles qui agissent comme cela, pas moi, moi je suis pas les autres et encore moins les autres filles normales.
Une foi garée devant l’épicerie, tout au moins ce qui ressemblait à une épicerie, je prît le temps de m’adosser au repose-tête, de fermer les yeux et d’inspirer profondément afin de détendre mes nerfs autant qu’il m’en serait possible. Je me doutais bien que cet état ne m’apporterais rien de bon a part des ennuis, il valait mieux que je me calme un peu. En rouvrant les yeux, je m’aperçut qu’il commençais à pleuvoir, évidemment, j’aurais dû m’en douter! En moins de temps qu’il n’en faut, mes muscles se bandèrent dans un accès d’agacement profond, je descendis de ma Chevrolet en claquant la porte sans ménagement et me dirigea vers la porte d’entrée. Pour finalement m’arrêter sur le seuil et regarder l’intérieur que je découvrait pour la première foi.

Après une longue et profonde inspiration, je commençais mon inspection des rayons. Le premier ou j’eut mis les pieds était celui des bonbons et gâteaux. La vue de toutes ces formes et couleurs m’apaisa un peu. Je me détendais au fur et à mesure que je marchais comme cela, sans but. Le magasin était presque désert, il y régnait une bonne odeur d’épices mélangée à celle des fleurs et des fruits frais. Je sentais mes muscles se relâcher dans un affaissement que je trouvais terriblement agréable.
Soudain, quelque chose ou plutôt quelqu’un me heurta, ce n’était vraiment pas ma journée!! Dorénavant le mardi serait une journée noire pour moi, je hais les mardi!

« -Désolé. Ca va?, me demanda-t-il. »

Je prenais sur moi pour ne pas lui sauter à la gorge et l’étriper sur place, même si il avait réussi à me sauver d’une nouvelle chute. Effectuant un mouvement de tête afin de détendre ma nuque, je m’ordonnais de rester polie. Mes yeux rencontrèrent les siens, son visage me parlait vaguement.

« -Ton nom c’est Bella non? Moi c’est Alex, Alexander Silverfang. On va au même lycée.

-Oui c‘est ca Bella fille du sheriff venue de la ville, lui répondais-je brutalement. Je suppose que oui étant donné que Forks ne compte qu’un lycée à son actif. »

Pourquoi étais-je venue ici? J’aurais dû me douter que je tomberais forcément sur quelqu’un qui me connaitrais! Je serais bientôt plus connue que le loup blanc, si ce n’est déjà fait. Charlie avait surement parler de moi à toute la ville, le boucha à oreille aura fait le reste de la campagne.Enfin, si avec le ton que j’avais utiliser il ne fuyait pas c’est que ce type méritait la camisole.

Le vent soufflait plus fort qu’a son habitude, comme si la pluie ne suffisait pas. Mes cheveux voilaient mes yeux par moment, s’emmêlant de toute évidence avec grand plaisir! Quelques gouttes d’eau se glissèrent à la rencontre de mon cou provoquant immédiatement une onde de frisson irrépressible.

« -Ne t’inquiète pas »

Sa réponse me soulagea, par chance je n’étais pas tombée sur un susceptible! Au moins un peu de chance dans une désagréable journée! Je m’installa dans la petite entrée, sans vraiment savoir ce que j’attendais plantée là. Je vis Alexander se diriger vers moi, la pluie devait l’incommoder.

«- Le seul jour où je viens ici à pied, il se mets à pleuvoir. J'ai de la veine , me lança-t-il.
- Ce n’est pourtant pas étonnant à Forks, ici, les jours se suivent et se ressemble, lui répondis-je en rigolant. Je suis en voiture, si tu veux je te ramène chez toi, je ne suis pas pressée, lui proposais-je. »

L’idée de rouler dans ma petite Chevrolet me donnait toujours le sourire, la plus belle chose qui m’étais arrivée depuis mon arrivée! Elle représentait beaucoup pour moi, symbole de ma liberté et de la confiance que m’offrait Charlie. Et puis elle était ma première voiture, rien qu’à moi, c’était toujours de grande importance. Je ne connaissait pas le garçon mais il ne me semblait pas méchant, Charlie m’en aurait probablement parlé autrement. J’avait eu le droite au listing des personnes non fréquentables lors de notre premier repas ensemble, entre les règles de la vie avec Charlie et les gestes d’auto défense.

« -Ça serait sympa. Seulement si ça te dérange pas hein? Me répondit il. »

Si ca me dérangeais pas, bien peu de chose me dérangeais en règles générales. Je suis une jeune femme qui apprécie rendre service quand il lui en est possible. Ce qui était le cas en ce moment même. Charlie ne m’attendais pas et puis je pouvais toujours l’appeler de mon portable pour le prévenir d’un possible retard. Quant à mes leçons, ont travaillait actuellement sur des cours que j’avais déjà suivit à Phoenix, en tout cas pour la majorité », il ne me faudrait guère de temps pour les faire, et le repas attendais patiemment dans le frigo. De toute évidence, rien ne m’empêcher de ramener ce chère Alex chez lui, de plus avec ce temps, se serait un risque à chopper une pneumonie!
Un éclair zébra le ciel suivit d’un grondement sourd et puissant, l’orage était juste au dessus, il manquait plus que cela! Le vent s’intensifia et je fît les jeunes arbres sur le trottoir se balancer plus intensément. Je n’avait, du haut de mes 17 ans, encore jamais vue de tempête, à Phoenix se sont plutôt les tornade. Un frisson me parcourut le dos et je resserrais mon blouson autour de mes épaules. On m’avait toujours dit quand temps d’orage, une voiture était plus sécurisante qu’une habitation, il était peut être temps de vérifier cela théorie. Me retournant vers l’intérieur du petit magasin, je capta le regard inquiet du propriétaire, étrange. Je fouilla dans ma poche de jean à la recherche de mes clés, ce ci fait je les montrait au jeune homme.

« - Aller allons y avant que la foudre nous tombe dessus, lui lançais-je, ou allons nous? »

Il n’eut pas le temps de me répondre, mon téléphone sonnait. Je n’avais pas besoin de regarder de qui il s’agissait, mon instinct me soufflait que mon sheriff de papa devenait inquiet. Je lui appris que je raccompagner Alex chez lui et lui promis de rester chez lui si l’orage se faisait plus dangereux. Je lançais un regard à Alex m’assurant que cela ne poserait pas de soucis. Je ne souhaiter pas m’imposer d’autant plus que ces parents n’étaient pas au courant de ma venue.

« Cette foi nous pouvons y aller! »